Le permis de conduire
Le permis de conduire est une étape importante de la vie lycéenne, à fortiori dans les petites villes éloignées des centres universitaires. Il symbolise aussi un pas vers plus d’autonomie. Il a régulièrement évolué ces dernières années et des annonces ont été faites récemment.
La réglementation
Depuis 2021, le code est différent pour le permis moto. Avoir le permis A1 ou A2 ne dispense pas de passer le code pour le permis B. La surveillance des épreuves théoriques par des sociétés agréées par l’État (notamment la Poste) a été mise en place. Les Préfectures doivent quant à elles inscrire les candidats libres dans un délai de deux mois, pour un 1er passage.
On a assisté à un développement de l’usage du simulateur de conduite et à une forte croissance de l’apprentissage de la conduite sur boîte automatique avec une conversion facilitée en prenant 7 heures de conduite supplémentaires.
L’âge et le budget
L’apprentissage anticipé de la conduite est possible dès l’âge de 15 ans et le passage du permis à partir de 17 ans, de manière à pouvoir conduire dès 18 ans.
Le coût pour passer le permis est de 1600 à 1800 € avec deux mois d’attente en moyenne. Le dispositif « permis à 1 € par jour » a été étendu de manière à ce que les candidats puissent continuer à en profiter après un premier échec.
Les différentes formules proposées
La conduite accompagnée
Une fois le code obtenu, un minimum de 20 heures de conduite en auto-école est indispensable. À l’issue de cela, une attestation de fin de formation initiale (AFFI) est délivrée, et à remettre à votre assureur pour que votre enfant puisse continuer à se perfectionner avec votre voiture, en parcourant 3 000 km minimum.
La conduite supervisée
Il est simplement demandé de parcourir 1 000 km dans un délai de trois mois minimum . Le prix de la première assurance est généralement plus avantageux qu’après un apprentissage traditionnel.
La préparation traditionnelle
Un forfait est généralement proposé pour le code. Certaines auto-écoles proposent des forfaits pour la conduite, souvent sur une base de 20 heures. Renseignez-vous bien sur le prix de l’heure de conduite supplémentaire ; la réglementation impose un affichage des prix bien visible. Les forfaits coûtent entre 700 € et 1 400 €. Quant à l’heure de conduite, les tarifs peuvent varier de 35 € à 75 € de l’heure.
Le financement du permis
Le permis à 1 €
C’est un prêt à taux zéro réservé aux jeunes de 15 à 25 ans. Pour en bénéficier, il faut que la banque et l’auto-école choisies soient partenaires de l’opération. Le jeune rembourse ensuite 1 € par jour, soit 30 € par mois. La banque peut exiger une caution, par exemple des parents. Ce dispositif est réservé aux écoles de conduite et aux associations disposant du label « qualité des formations au sein des écoles de conduite ».
La bourse au permis et les aides des collectivités locales
C’est un dispositif permettant aux jeunes de 18 à 25 ans sans ressources, de bénéficier d’une prise en charge d’une partie du coût du permis par leur commune en échange d’heures de travaux d’intérêt collectif. Il faut se renseigner dans sa ville.
Des aides des collectivités locales peuvent être proposées par les régions ou les conseils généraux (départements).
Une astuce : il existe une plateforme gouvernementale dédiée au choix de son auto-école indiquant pour chacune les prix pratiqués, les délais, le nombre d’élèves présentés, le taux de réussite, et les diverses aides accessibles (variables selon les régions) pour financer le permis. www.vroomvroom.fr
Et le permis à 17 ans ?
Il a été annoncé en juin qu’à partir du 1er janvier 2024, il serait possible de passer son permis et conduire à partir de 17 ans. Certaines associations de sécurité routière se sont élevées contre ce projet, indiquant que le nombre d’accidents était d’ores et déjà plus élevé chez les plus jeunes conducteurs. L’autre vraie question qui se pose, est le nombre de places disponibles pour passer l’examen. Sur ce sujet, ce sont les auto-écoles qui ont exprimé des inquiétudes. Il n’en reste pas moins que dans certaines régions, cela règlerait pour certains jeunes bien des problèmes tels que l’accès à l’apprentissage par exemple.