Enquête sur l’insertion des jeunes diplômés
La CGE a publié les résultats de la dernière enquête sur l’insertion des jeunes diplômés issus des grandes écoles. Elle permet de mesurer leur employabilité et par là-même de mieux connaître les attentes des entreprises qui recrutent.
Un rebond après la crise sanitaire
La Conférence des Grandes Ecoles vient de publier en juin les résultats de la dernière enquête concernant l’emploi des jeunes issus de ces écoles après l’obtention de leur diplôme. Sans surprise, le taux d’emploi qui était déjà initialement très bon avant la crise du Covid-19, a encore bien progressé en cette période de conjoncture socio-économique particulièrement favorable à l’embauche des cadres. Le taux net d’emploi à 6 mois, toutes écoles confondues, se situe à 90,5 %, avec une progression de 0,7 points. 95,6 % de ceux en activité professionnelle ont trouvé un emploi en moins de quatre mois.
Une demande particulièrement forte pour les ingénieurs
Pour les jeunes diplômés de la promotion 2021 issus d’écoles d’ingénieurs, le taux net d’emploi à six mois est de 93,1 %, contre 87,7 % pour les écoles de management. La part des jeunes diplômés de la promotion précédente en CDI a encore progressé cette année. Elle est de 87,1 % pour les ingénieurs (+ 4,4 %). La part des emplois à l’étranger s’est sensiblement réduite : ils concernant 11,1 % de l’ensemble. Les salaire brut moyen hors primes des ingénieurs de la promotion 2021 en 2023 est de 38 327 €. Il est de 40 862 € pour les managers.
La répartition géographique des postes
Alors que la plupart des emplois des managers se situent en Ile-de-France (74,9 % pour l’avant-dernière promotion), ceux des ingénieurs sont davantage répartis sur tout le territoire. 61,7 % se situent en province, et 38,3 % en Ile-de-France. Cela s’explique aisément par la répartition des industries qui ont d’importants besoins en matière de recrutement d’ingénieurs. Ces derniers sont cependant plus de la moitié à travailler dans des sociétés de conseil, des bureaux d’études ou dans des TIC services (informatique). Seuls 1,5 % des ingénieurs et 2,5 % des manageurs de la promotion 2022 ont opé pour une activité non-salariée (entrepreneur ou profession libérale).
La satisfaction par rapport à l’emploi
La grande majorité des jeunes embauchés sont épanouis dans leur emploi : près de 88 % se disent satisfaits ou très satisfaits, soit une progression de presque 4 points par rapport à l’an dernier. Le télétravail s’est largement répandu, particulièrement parmi les managers. 76,2 % d’entre eux le pratiquent au moins un jour par semaine.