Alternance : l’ANAF accompagne les futurs apprentis
Au-delà de la mise en application immédiate des connaissances et de l’acquisition d’une expérience professionnelle, l’alternance permet aussi aux étudiants d’avoir une prise en charge des frais de scolarité par l’employeur. Une association : l’ANAF (l’Association Nationale des Apprentis de France), accompagne les apprentis depuis 2010 tout au long de leur parcours.
L’alternance s’est particulièrement développée depuis le début de la réforme de l’apprentissage et la mise en place du dispositif d’aide aux entreprises pour le recrutement d’un alternant.
Les attentes des alternants
Le Président de l’ANAF, Aurélien CADIOU, dresse un état des lieux de l’évolution de l’apprentissage ces dernières années ainsi que des attentes et besoins des futurs alternants. « Les attentes sont variées. Les potentiels futurs apprentis ont des questions sur la manière de rechercher une entreprise, la rémunération, le logement, les aides. Ces dernières questions sont aussi posées par les jeunes en cours de formation. Il y a beaucoup d’interrogations en lien avec des problématiques financières. Enfin, d’autres alternants s’adressent à nous lorsqu’ils rencontrent des problèmes en entreprise et abordent alors toutes les questions sur la rupture du contrat d’apprentissage ».
Un programme de mentorat
L’ANAF a mis en place un programme présent partout en France qui s’adresse à tous les jeunes en phase d’orientation qui pensent à l’apprentissage. L’objectif est de leur proposer le mentor le plus adapté à leur profil et leur recherche, tant en termes de localisation que de secteur d’activité. Le mentor peut ainsi faire bénéficier le jeune de son réseau. Il l’accompagne durant toute sa période de recherche, et jusqu’à la fin de sa période d’essai de 45 jours. En 2023, environ 500 binômes ont ainsi été mis en place.
Le dispositif d’aides aux entreprises recrutant un alternant
Il a évolué en 2023. Aurélien CADIOU indique « L’harmonisation des aides aux entreprises, quel que soit l’âge de l’apprenti va dans le bon sens. En effet, le développement de l’alternance dans le supérieur que l’on a observé ces dernières années est une bonne chose. Cependant, un ingénieur qui s’est formé par la voie de l’apprentissage aurait de toutes façons eu une bonne employabilité s’il avait choisi la voie classique. Ce qui est important c’est de bien accompagner les plus jeunes. Nous sommes favorables à des mesures favorisant l’apprentissage au niveau Bac et infra-Bac. Au-delà des aides aux entreprises pour le recrutement d’un apprenti, il est important que les jeunes bénéficient d’un vrai dispositif d’accompagnement ».
L’ANAF apporte aux futurs apprentis des informations, ainsi que des témoignages avec le concours « Film ton job ». Retrouvez les informations de l’ANAF sur https://sosapprenti.anaf.fr/fr/ et https://www.anaf.fr/